Bénéficiant d’atouts environnementaux essentiels – tels que le stockage de carbone, la « renouvelabilité » des matières premières ou encore de faibles besoins en énergie grise – les biomatériaux de construction permettent également d’apporter des réponses à des attentes fortes sur les plans sociétaux et économiques.
En s’articulant dans un triptyque agriculture-industrie-bâtiment, le développement des matériaux bio-sourcés s’inscrit souvent dans des logiques de filières, en lien étroit avec les territoires.
La filière bois (hors bois d’oeuvre)
Le bois est aujourd’hui valorisé sous de nombreuses formes : construction en bois massif comme le bois ipé 5, pâte à papier, ameublement, énergie ou encore chimie verte. La filière de valorisation de ces bois d’industrie propose aujourd’hui de nombreux produits à destination du bâtiment, principalement des panneaux de particules (structure et aménagement) et des panneaux de fibre de bois aussi appelés laines de bois (isolation).
Adhérents : ASIV
La filière chanvre
Autrefois largement répandue pour la confection de voiles et des cordages, le chanvre « industriel » connait depuis plusieurs années un regain d’intérêt pour son potentiel environnemental et ses applications dans le bâtiment notamment. Ses qualités agronomiques sont nombreuses : bonne tête d’assolement, pas d’utilisation de produits phytosanitaires et moins d’intrants entre autres. Les applications du chanvre dans le bâtiment sont nombreuses : vente de blocs de chanvre, laines de chanvre ou chènevotte en vrac pour l’isolation, bétons et mortiers (en projection ou banchés par exemple) ou encore éléments préfabriqués (parpaings ou pans de murs entiers).
Adhérents : Association CenC, Interchanvre et MNBC