Zoom sur Le Village Vertical de Villeurbanne

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Ecologiquement responsables

Le village vertical de Villeurbanne : si l’on ajoute à cela la volonté de maîtriser les coûts (afin d’offrir un habitat abordable et de qualité ), on aboutit à des sommes raisonnables pour habiter un immeuble qui se veut exemplaire sur le plan écologique. L’énergie « grise » (la pollution engendrée par la construction et la confection des matériaux) sera réduite par l’usage de bois et d’isolant écologique pour l’enveloppe du bâtiment, seule la structure porteuse utilisant le béton. Côté consommation, un toit solaire de plus de 600 m2 produira électricité et eau chaude. « Au minimum, ce sera un bâtiment basse consommation (BBC et HQE), mais nous visons mieux », explique t-on au cabinet d’architectes Arbor&Sens, qui accompagne le projet des villageois verticaux depuis déjà plus d’un an.

Les futurs locataires et associés du Village vertical ont planché sur l’intégration environnementale du bâtiment. Tout en répondant à l’obligation légale de créer des places de parking, la coopérative louera deux places à Autolib’, la société d’autopartage de l’agglomération lyonnaise, qui profiteront à l’ensemble du quartier.

Solidaires

À l’intérieur, une buanderie commune, une salle de réception avec cuisine, quatre chambres d’amis seront gérées collectivement. Autant de lieux de vie à partager qui ont permis d’optimiser l’espace privé de chaque appartement tout en stimulant le « bon voisinage ». « Nous voulions créer de la solidarité mais sans être dans un entre soi », précise t-on. Les membres du Village vertical ont agrégé à leur projet l’Union régionale pour l’habitat des jeunes qui logera, dans quatre des quinze appartements de la résidence, des jeunes en insertion professionnelle. Autre partenaire du projet, la coopérative HLM Rhône Saône Habitat finance la construction de 24 logements destinés à l’accession sociale à la propriété, dans la continuité architecturale du Village vertical.

 

En résumé, Le programme du projet village vertical

– Quel objectif de consommation ?
– Un projet Labellisé oui ou non ?
– Faire appel à un maître d’œuvre ?
– Quelle expérience a l’équipe de maîtrise d’œuvre ? Quelles sont ces connaissances en matière de BBC (Bâtiments Basse Consommation), des exigences de la RT 2012 ?
– Fait-elle appel à des spécialistes de l’efficacité énergétique ?
– La conclusion du contrat permet-elle à l’équipe de maîtrise d’œuvre de bien mener un travail d’optimisation énergétique du bâtiment ?
– Préciser la mise en œuvre de dispositifs permettant la responsabilisation des futurs utilisateurs ?
 
Toutes ces réflexions doivent contribuer à l’analyse des besoins et doivent permettre de préciser les phases qui en découleront notamment celle des exigences et d’en conclure la faisabilité technique et surtout financière. Elles formaliseront l’étape préliminaire du projet et enclencheront le cahier des charges du futur bâtiment